LUBRIZOL – SEVESO : comprendre pour départager peur et raison
Appel à la prudence et à la raison
Matin du jeudi 26 septembre 2019, les radios font leur une de l’incendie qui a démarré à 2h45 du matin dans une usine rouennaise classée #SEVESO – #ICPE.
Dès lors, médias et réseaux sociaux se font le relais de toutes sortes d’informations et points de vue de cette catastrophe industrielle.
Quelques heures plus tard, l’annonce du décès de Jacques Chirac, ancien président de la République française, sème un peu plus de trouble dans cette nébuleuse médiatique et sociale.
En tant que professionnel des risques, je perçois de nombreuses approximations, erreurs parfois, élucubrations aussi, comme je peux en être l’auteur sur d’autres sujets. Mais je comprends. Je comprends que l’on ne puisse pas tous se prétendre experts sur un sujet au combien complexe pour que des professionnels du domaine annoncent avoir besoin de temps pour analyser la situation et adopter la meilleure stratégie de lutte incendie et de prévention des pollutions.
Je comprends que l’intuition et le ressenti ont bien entendu leur importance dans un tel évènement mais qu’ils iraient vite à nous faire céder à la panique et à l’aggravation de la situation sans un minimum de recul et d’objectivité, en passant par la connaissance de ce à quoi l’on est confronté.
Je me dis qu’il est urgent de garder la tête froide et d’agir en fonction des faits, plus que de nos croyances. Qu’il nous faut être vigilants de ce que nous relayons et de ce que nous entretenons pour agir sereinement et efficacement face à de tels évènements.
En tant que consultant et formateur, je contribue pour ma part à diffuser cette connaissance, en espérant qu’elle serve à mieux comprendre et gérer les enjeux de notre époque dans une perspective de sécurité et de développement durable.
Jeudi 26 septembre 2019, j’intervenais sur un site classé ICPE. Il s’y fabrique des ustensiles de cuisine par une entreprise d’origine familiale fière et conservatrice d’une tradition française dans le façonnage du métal.
Alors qu’il m’était demandé d’aborder globalement la gestion opérationnelle de la sécurité au travail, le sujet de LUBRIZOL est naturellement apparu. Au cours de la journée, ce sont des membres de ma famille, inquiets de savoir une partie d’entre eux à Rouen, qui m’écrivent pour obtenir un éclairage sur les faits.
Ayant eu l’occasion d’affiner ces questions au travers d’autres discussions professionnelles ou amicales, j’ai souhaité transmettre le fruit de ces réflexions au travers de cet article que j’écris, moins en tant que professionnel, qu’en tant que citoyen ayant une expérience à partager sur le sujet.
Qu’est ce qu’un établissement SEVESO ?
#LUBRIZOL met en lumière les installations SEVESO que l’on peut, en France, appeler ICPE.
L’un comme l’autre constituent une strate de la règlementation des risques technologiques à savoir les accidents majeurs dûs au fait de stocker ou d’utiliser une grande quantité de produits (plus ou moins dangereux) ou de mettre en œuvre des procédés par eux-même dangereux.
ICPE, initiales d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement, est la version française du dispositif. Elle remonte à l’aire napoléonienne lorsque l’empereur décida de maintenir les établissements dangereux hors des villes
Cette loi faisait suite à l’explosion d’une poudrerie à l’endroit du quartier Grenelle de Paris (qui était une localité à part entière avant d’être avalée par la capitale). Son nom vous rappel certainement quelque chose puisqu’il a été repris dans les années 2000 pour désigner la grande consultation environnementale française et les lois qui en ont suivi.
SEVESO est la version européenne de ce dispositif. Ne cherchez pas d’abréviation, elle tient son nom d’une ville italienne où une usine avait fait l’objet d’une dispersion toxique en 1976 (1). C’est à la suite de cet événement aux conséquences majeurs que cette règlementation a été écrite et adoptée au niveau européen pour uniformiser et tirer vers le haut les pratiques de prévention des risques technologiques. A ce titre elle s’est inspirée, entre autre, de ce qui se faisait, en France.
Le dispositif ICPE va même au-delà en s’intéressant, outre les risques d’accidents, à l’impact chronique des installations polluantes. Au niveau européen, l’encadrement communautaire de ce sujet est arrivé plus tardivement et de manière distincte avec la directive IPPC (Integrated Prevention and Pollution Control).
Pourquoi parlons nous plus de SEVESO que d’ICPE pour désigner le statut d’un établissement industriel ?
Peut-être faut-il considérer l’inconscient collectif qui retiens plus facilement le nom et les images (2) d’une grande catastrophe que les références techniques d’une administration qui apprend de ce genre d’évènements pour renforcer la prévention des installations qui en sont à l’origine.
Add description
Il y a peut-être aussi le fait que SEVESO ne s’intéresse qu’aux installations à risques majeurs. Le dispositif ICPE est beaucoup plus large : il peut s’agir d’une blanchisserie, ou d’une station de lavage automobile… comme d’un établissement du type de LUBRIZOL.
Bien évidemment, ces établissements ne sont pas tous traités de la même manière. Il existe un classement. Ce classement est binaire pour le dispositif SEVESO (seuil haut ou seuil bas) alors que les ICPE peuvent être soumises à enregistrement, déclaration ou autorisation, avec ou sans servitude d’urbanisme (pour éviter de voir un site dangereux entourés d’habitations) … On comprend là qu’il soit plus facile pour le grand public de se référer au classement SEVESO.
Attention toutefois à ne pas confondre ce classement avec la version : SEVESO 1, SEVESO 2 ou SEVESO 3 du dispositif. Il ne s’agit que d’une mise à jour, pas d’un niveau de risque.
Quelles conséquences pour un sinistre comme celui-ci ?
Les #fumées d’incendies sont toujours dangereuses. Elles sont responsables de 80% des victimes d’incendies du fait de leur toxicité, de leur chaleur, de leur inflammabilité et de leur capacité à se déplacer en opacifiant les volumes d’évacuation.
Ne serait-ce que dans nos logements, un incendie alimenté par la diversité d’objets plastiques et électroniques va générer plus d’une centaine de gaz toxiques. Ils y seront d’autant plus dangereux que confinés dans une pièce où l’oxygène va très vite se raréfier.
Il en va de même pour les fumées d’un incendie industriel. A la différence que celles-ci, au niveau du voisinage, vont se diluer dans l’air, transformant leur #toxicité immédiate en potentiel de #pollution, plus ou moins grave et durable pour l’#atmosphère, l’#eau, la #faune, la #flore et les #sols sur lesquels elles finiront par retomber. Tout dépend de la qualité, de la quantité de polluants et de la capacité de l’#environnement à les absorber.
Faudrait-il s’étonner de voir des oiseaux morts au voisinage d’un feu de cet ampleur ?
Cette information sur la présence d’oiseaux morts à proximité du sinistre est discutée (6) car certaines photos et vidéos qui ont été partagées n’ont aucun lien avec l’évènement. La cause de leur mort reste également à définir (intoxication aigüe ou décès suite à une désorientation en vol qui peut-être causée par un simple malaise, la chaleur intense ou l’opacité des fumées).
Pour autant, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que ces oiseaux puissent avoir été intoxiques par la traversée du nuage de fumées, hautement concentrées au droit du sinistre. De même que nous ne serions pas étonnés de trouver un mort dans le couloir d’un immeuble qui aurait été envahie par les fumées. Les oiseaux sont d’ailleurs connus pour leur sensibilité aux polluants (souvenons nous des canaris (3) qui étaient sacrifiés pour prévenir de la formation des volumes explosifs dans les mines).
Même constat pour les poissons retrouvés morts dans la Seine : la faune aquatique est particulièrement sensible aux pollutions qui, par le fait des retombées atmosphériques, ont rapidement pu se trouver à la surface du fleuve. (NB sur ce type de sites, les eaux des lances incendies sont récupérées pour éviter de polluer les eaux après avoir traversé les fumées).
Faut-il craindre une pollution de l’environnement ?
Potentiellement oui, et c’est bien la raison des appels à vigilance (4) lancés par les autorités. Non pour masquer des preuves comme certains peuvent l’entendre, mais pour retirer ces résidus avec autant de précautions que possible et les évacuer vers des filières de traitement adaptées, comme ils l’auraient été si ils avaient pu être récupérés sur les lieux du sinistre. Bien sûr que cela risque d’être complexe mais cela le serait d’autant plus si tout un chacun agissait sans précaution à évacuer les retombées. Cela pourrait d’ailleurs introduire la pollution d’autant plus profondément dans les écosystèmes.
Faut-il craindre un effet sur la santé ?
Potentiellement oui. Comme toute pollution, et c’est bien la raison pour laquelle les autorités ont appelé à la précaution : limitant les déplacements extérieurs des populations et évacuant les établissements les plus exposés.
Reste à définir la composition exacte de cette pollution, en qualité et quantité, pour déterminer quand et comment ces restrictions pourront être levées.
Sommes-nous sûr de la composition de la pollution ?
En majorité oui car le gros de ce qui brûlait est identifié (12). Il reste une part d’incertitude sur une fraction de produits qui auraient pu être touchés par les flammes, ou par la rayonnement thermique et dont la toxicité des vapeurs et fumées serait ponctuellement différente. C’est pour cette raison que les autorités se sont voulues prudentes, invitant au confinement et à ne pas toucher les résidus tant que l’on ne sera pas certains de leur composition (Cela peut prendre du temps car les composées à analyser ne sont pas communs aux outils de mesures atmosphériques sédentaires positionnés par Atmo Normandie pour l’analyse quotidienne de la qualité de l’air).
Malheureusement, pour beaucoup, cet espace de prudence face au doute raisonnable a ouvert la brèche aux suppositions puis, très vite, aux rumeurs et suspicions.
Les informations auraient-elles pu être transmises plus rapidement ?
Nous avons vu que les informations relatives à la qualité de la pollution pouvaient difficilement être précisées plus tôt. Certains cependant mettent en cause le délais de réception des consignes de sécurité.
D’une manière générale, il est connu des services de secours que les victimes dans l’attente d’une assistance d’urgence trouveront particulièrement long le temps de leur mobilisation. Cela est d’autant plus vrai que le désarroi face à la situation est grand pour les personnes impliquées (situation exceptionnelle, manque d’information, sensation d’impuissance).
Pour résorber cette situation, les sites industriels classés SEVESO seuil haut, soumis à autorisation par la règlementation ICPE, ont une obligation de transparence et de communication à l’égard des populations. Les données les concernants sont diffusées publiquement (7) Des réunions publics (Comités de Surveillance de Sites) sont organisées de manière régulière sous l’autorité de la préfecture.
Cette obligation de communication, implique d’informer les populations sur les risques encourus et la conduite à tenir en cas d’accident. Cela peut prendre diverses formes, comme des publications sur le site internet des usines concernées, jusque la distribution de consignes dans les boites aux lettres des riverains, voire l’entraînement aux situations d’urgences dans les établissements publics et notamment scolaires.
En cas d’urgence, un dispositif national (8) prévoit de mobiliser les radios publics locales (France Info, France Inter) et la possibilité d’activer le Réseau National d’Alerte pour interpeller la population sur la situation et l’inciter à se mettre à l’abri.
Add description
Dans le cas de LUBRIZOL, les médias, rapidement alertés, ont très tôt assurés leur travail de diffusion d’information et de transmission des consignes de sécurité. Les réseaux sociaux, dans le même temps, ont aussi commencé à relayer, et parfois, altérer les informations. Ce n’est que plus tard dans la matinée que la sirène du Réseau National d’Alerte a été déclenchée, par précaution, pour renforcer la vigilance de la population, sur la base du doute raisonnable.
Cette alerte est présente dans la culture populaire comme étant associée aux bombardements des grandes guerres et aux grandes catastrophes présentées dans les films. Elle retentit au titre d’exercice un peu partout en France chaque premier mercredi du mois à midi. Certaines communes ont souhaité se passer de ce type d’exercice au profit d’autres tests pour éviter de générer l’inquiétude de certains administrés.
C’est bien là une réserve évidente à l’usage de ce dispositif. Son usage doit être raisonné, autant pour en garder l’efficacité du fait de sa rareté que pour éviter tout mouvement de panique inutile. (Surcharge des réseaux de communication, des réseaux de transports, prises de risques inutiles et sur-accidents liés au stress, le tout au détriment de l’action de secours déjà mobilisés par ailleurs et cherchant à accéder au sinistre).
Les retombées peuvent-elles radioactives ?
Il s’agit certainement de la plus grande peur relayée sur les réseaux sociaux sur la base du fait que le site est équipé d’appareils de mesures contenants des sources radioactives scellées.
Précisons bien de quoi nous parlons : ces appareils sont comme des équipements de radiographie médicale mais ils sont ici utilisés pour observer, en temps réel, le niveau de remplissage d’une « marmite » de préparation ou de fabrication des produits.
La radioactivité ne peut pas se transmettre aux produits. Lorsque l’appareil fonctionne, l’irradiation est concentrée dans un rayon qui est émis sur un faisceau limité en largeur et en profondeur depuis un objet solide enfermé dans des containers en plomb. Ces containers étaient par ailleurs stockés en dehors de la zone sinistrée par l’incendie.
Comment se fait-il que l’on parle d’amiante et de plomb ?
L’amiante et le plomb étaient des éléments de construction très répandus au XX° siècle. De ce fait, et malgré l’interdiction partielle ou totale de leur utilisation en travaux neufs ou de rénovation, ils sont encore très présents dans le patrimoine immobilier ancien (plus de la moitié du patrimoine pour ce qui concerne l’amiante).
Add description
Pour l’un comme pour l’autre le risque apparait lorsqu’il est possible de les inhaler (ou de l’ingérer dans le cas du plomb).
Ce risque se présente notamment en cas d’incendie par la dégradation des matériaux et leur dispersion dans les fumées.
Ce n’est donc pas une problématique propre à un établissement industriel mais commune à tout bâtiment ancien, de toute taille et de toute nature, tel que nous avons pu le voir avec l’incendie de Notre Dame de Paris (5).
Dans le cas de Lubrizol, la DREAL annonce que le risque lié à l’amiante « n’est pas avéré » (9). Entendons nous bien : cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de danger, c’est à dire que des fibres d’amiante issues des matériaux de construction se soient déposés alentours. Ce que dit cette déclaration c’est que les taux mesurés sont en dessous des seuils de salubrité.
Comme toute substance connue pour ses propriétés Cancérogènes, Mutagènes ou Reprotoxiques, nous ne pouvons pas affirmer qu’il n’y ait aucun risque dès la moindre exposition. Le danger est identifié mais ces effets se forment dans le temps. On parle d’effets chroniques ou stochastiques. Il subsistera toujours un doute lié à l’évolution de l’exposition de par la variété des individus exposés, leur physiologie, leur héritage de santé et aux différents aspects de qualité de vie. En revanche, d’après des études épydémiologiques, la médecine est capable de dégager des tendances : des concentrations et des fréquences d’expositions à partir desquels la majorité des individus exposés seraient susceptibles de déclarer des symptômes. Par précaution, c’est en dessous de ces valeurs que les autorités fixent des seuils de santé publique et d’exposition professionnelle. Dans le cas de l’amiante, ce seuil est de 5 fibres d’amiante par litres d’air pour le grand public.
Que deviennent ces produits une fois dispersés ?
Ce nous appelons produits chimiques ne sont que l’assemblage ou la transformation de matières premières que nous trouvons dans la nature. Par exemple, le plomb cité ci-dessus est un composé chimique parfaitement naturel. L’amiante, est une roche que l’on trouve à l’état brut y compris dans les sols français. Elle a simplement été effritée pour être mélangée à des colles, du ciment, du plâtre et bien d’autres matériaux.
Leur dangerosité peut-être naturelle ou découler de cette manipulation. Par exemple, le fait d’extraire du sol, de concentrer et d e combiner, des matières que notre corps ou la biosphère ne sont pas faits pour rencontrer en de tels quantités, parfois infimes dans le cas des perturbateurs endocriniens (10).
Paracelse l’avait très bien résumé par cette célèbre formule : « Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison. »
Voici pourquoi, à la différence d’une exposition au plus proche du sinistre, il est difficile de prédire les effets d’une pollution qui, au gré des vents, des intempéries, du relief et des eaux, se dilue de manière hétérogène dans l’environnement.
Par ailleurs, la transformation ou le mélange des matières premières en produits (y compris par le feu) compliquent plus ou moins leur retour à l’état naturel, voire, le rends irrémédiable avec différentes conséquences sur les écosystèmes qui les recoivent. C’est là l’enjeux de la récupération des résidus d’un incendie qui, comme pour nos déchets, doivent être collectés et triés pour leur assurer un traitement adapté (recyclage, valorisation, destruction).
Ça sent le gaz …
Une odeur très particulière a impacté et alerté les populations : celle du mercaptan dégagé depuis le sinistre de Lubrizol.
Ce composé est loin d’être anodin. Connu pour ses propriétés olfactives particulièrement nauséabondes et incommodantes a faible concentration il a été, pour ces raisons, choisis comme additif au gaz de ville pour que nous puissions le détecter en cas de fuite. Autrement, nous ne nous rendrions pas compte de la dispersion de ce gaz inflammable et ne pourrions pas réagir pour éviter une explosion.
La plupart d’entre nous ont dès le plus jeune âge associé cette odeur à celle de la dangerosité du gaz de ville.
Ainsi, outre les effets physiologiques du mercaptan, il n’est pas étonnant que la perception de celui-ci ait, dans le cas de Lubrisol, alimenté le sentiment d’alerte et d’insécurité des populations.
Gardons notre calme
Le feu est éteint. Les fumées ont laissée place aux émanations qui se dispersent au fur à mesure du déblais de la zone sinistrée.
Restent les craintes dues aux incertitudes et zones d’ombres. Autour d’elles a été dressé un périmètre de sécurité : le principe de précaution.
L’enquête permettra de préciser l’ampleur de la pollution, les causes du sinistre et les culpabilités dû à d’éventuelles manquements à quelconques obligations de sécurité.
D’ici là, nous sommes tous responsables. Pas de la catastrophe mais de notre comportement face à elle et de ce que nous relayons comme informations.
Un mouvement de panique ou une réaction précipitée peuvent être bien plus dévastateurs que les conséquences potentielles et à long terme d’une pollution dont on cherche encore les détails de sa composition.
Outre la défiance due au climat social, beaucoup d’attentes sont exprimées à l’égard de l’Etat. Certainement l’héritage de sa souveraineté en matière de sécurité. Pour autant, chacun peut-agir : informons nous, vérifions nos sources, prenons des décisions éclairées, partageons nos expériences, pas nos croyances (11) mais surtout… agissons de manière aussi responsable que la responsabilité que nous attendons des autres.
Références
(1) https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/wp-content/files_mf/FD_5620_meda_Seveso_1976_fr.pdf
(4) http://www.seine-maritime.gouv.fr/Actualites/Mise-a-jour-Incendie-au-sein-de-l-entreprise-Lubrizol
(7) http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/rechercheICForm.php
(8) https://www.interieur.gouv.fr/Alerte/Alerte-ORSEC/Qu-est-ce-que-le-SAIP
(12) http://www.seine-maritime.gouv.fr/Actualites/Mise-a-jour-Incendie-au-sein-de-l-entreprise-Lubrizol